Pour le secteur photovoltaïque marocain, l’utilisation efficace de l’énergie solaire est la principale clé de réussite. Les prestations de l’infrastructure qualité peuvent y contribuer notamment en se basant sur les besoins nationaux. C’est l’objectif du nouveau projet du PTB intitulé Renforcement de l’infrastructure qualité pour l’énergie photovoltaïque qui a été lancé l’année dernière. La première mission depuis le lancement du projet s’est déroulée du 5 au 14 avril au Maroc. Après la crise diplomatique, l’équipe du projet a enfin pu rencontrer les institutions partenaires en personne et ainsi pu renforcer les bases de la coopération. Dans le cadre du projet, il est prévu de déterminer les besoins concrets en matière de prestations de l’infrastructure qualité et d’améliorer les conditions-cadres. En s’appuyant sur ces prérequis, certaines prestations de l’infrastructure qualité seront alors développées ou perfectionnées.
« Nous avons été très bien reçues au Maroc. Nos partenaires semblent se réjouir de la coopération avec le PTB. Cette visite a été un excellent point de départ pour les activités à réaliser dans le cadre du projet », explique Iris Nadolny, coordinatrice du projet. Ce projet regroupe le Ministère marocain de la transition énergétique et du développement durable, le Ministère de l’industrie et du commerce, l’Institut marocain de normalisation IMANOR, les trois laboratoires l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), le Laboratoire public d’essais et d’études (LPEE) ainsi que les associations AMISOLE et Cluster Solaire relevant du domaine de l’énergie solaire.
Le but principal de ces rencontres avec les institutions partenaires était tout d’abord de faire connaissance en personne, de renforcer les relations et de se concerter sur des aspects stratégiques. Une rencontre avec le Secrétaire général du Ministère de la transition énergétique et du développement durable, M. Mohamed Benyahia, ainsi qu’une visite à l’ambassade d’Allemagne à Rabat étaient également à l’ordre du jour. « J’ai été très heureuse que Mme Bouchra El Moumane, la représentante du Ministère de la transition énergétique, ait été présente lors de chacun des entretiens avec les partenaires. Pour nous, c’est un signal fort qui démontre l’engagement sans faille de notre partenaire politique », explique Iris Nadolny.
Sur demande des partenaires, l’atelier de planification a eu lieu le 14 avril. Toutes les institutions partenaires ont participé à l’atelier. « Le fait que tous nos partenaires soient impliqués dès le départ et à tous les niveaux est un point positif. Nous pouvons ainsi planifier et accomplir les prochaines étapes ensemble. » Lors de cette mission, l’équipe du projet a en outre rencontré des responsables locaux·ales de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). Les échanges concernant les développements importants dans le secteur photovoltaïque ainsi que la présentation du projet PTB ont été au centre de cette rencontre.
Un atelier Calidena de plusieurs jours aura lieu fin mai au Maroc. Calidena est une méthode élaborée par le PTB en collaboration avec des partenaires. Elle a pour but de réaliser une analyse participative et d’aborder des thématiques relevant de la qualité au sein de chaînes de valeur. Lors de l’atelier, tous les acteurs de la chaîne de valeur photovoltaïque invités pourront identifier des besoins communs et élaborer un plan d’action permettant de combler les lacunes existantes. « La question directrice de cet atelier sera de savoir à quels niveaux la qualité peut contribuer à des améliorations dans ce secteur. L’atelier Calidena est pour nous une précieuse opportunité de collaboration intensive et nous permettra également de mettre en place une sorte de réseau », conclut Iris Nadolny. Ce projet est financé à hauteur de 1,3 millions d’euros par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
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